Dispositifs pour aider les élèves à besoins éducatifs particuliers

Dans la jungle des sigles utilisés par l’Éducation nationale, figurent ceux que les parents d’enfants porteurs d’un handicap visible ou invisible doivent connaître : PPRE, PAI, PPS, PAP, GEVA-SCO, CDAPH, MDPH.

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Infos pratiques

Le PAP est arrivé dans le paysage « Éducation nationale » en 2015, à la demande des Associations de parents d’élèves DYS qui souhaitaient un dispositif plus souple, rapide à mettre en place. De ce PAP découle des aménagements pédagogiques. On reproche au PAP son manque de cadre « légal », un suivi aléatoire laissé à la bonne volonté des enseignants. Le PAP est un projet interne à l’établissement, le chef d’établissement en est responsable. Il n’est pas opposable en justice.

Le PPS lui nécessite de solliciter la MDPH, d’établir un « GEVA-Sco première demande » (guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation) qui comprend les observations des enseignants sur l'élève : autonomie, niveau scolaire… Ce GEVA-Sco permet l’élaboration du PPS de l’élève. C’est le parcours à suivre pour une reconnaissance de handicap. De cette reconnaissance découlera des droits : aide humaine, matériel informatique, allocation… Contrairement au PAP, le PPS est encadré par les textes, il est source de droit, sa mise en œuvre se fait sous le contrôle de l’enseignant référent et de l’Équipe de Suivi de la Scolarisation. Le PPS s’impose à l’établissement. Il est opposable en justice.

Ce qu'il faut savoir : La dyslexie relève du handicap, et on ne sait jamais comment ce handicap évolue, en préférant le PAP au PPS, les parents prennent le risque de priver leur enfant de la prise en charge par l’Éducation Nationale des moyens matériels tels qu’un ordinateur, un scanner, ou d'une aide humaine…

Pour approfondir : un article très éclairant même s'il date de 2018 : https://ecole-et-handicap.fr/pap-ou-pps/